Je réponds à vos questions….
Comment parvient on à la méditation et en quoi cela consiste réellement?
Il existe une multitude de méthodes de méditation.
En yoga, traditionnellement, la méditation (dyana) est un des huit piliers du yoga des Yoga Sutras de Patanjali, un des textes fondamentaux du yoga.
- Yama: éthique sociale
- Nyama: éthique personnelle
- Asana: la posture
- Pranayama: le contrôle de la respiration
- Pratyahara: le retrait des sens – rétraction en soi
- Dharana: concentration
- Dyana: la méditation
- Samadhi: stabilité – libération de l’égo – contemplation profonde – union avec le tout
Vous constatez donc que les postures ne sont qu’un élément de cette pratique. Elles nous prépare à l’immobilité et sont une porte d’entrée vers la méditation (Dyana). En dirigeant notre attention sur la respiration et le mouvement, nous synchronisons le corps et l’esprit pour favoriser le calme mental.
Vous avez peut être constaté comme il est beaucoup plus facile de rester immobile assis ou allongé à la fin d’une séance? Si c’est le cas, c’est tout simplement que la concentration vous a permis d’harmoniser votre corps et votre esprit, vos pensées et vos actions.
La pratique du hatha yoga bien guidée nous conduit naturellement à cet état méditatif, un état de calme intérieur. Elle nous rapproche de notre Être profond.
Dans cet état de calme intérieur, il s’agit alors de laisser venir et d’accueillir tout ce qui se présente, sans aller chercher quoi que ce soit, sans résister à quoi que se soit.
Une séance de yoga est finalement une séance de méditation en mouvement. Observer votre posture, le contact avec le sol, le contact avec l’air, la position de vos épaules…..petit à petit vous tournez votre attention vers l’intérieur.
Gardez bien à l’esprit que le fait d’arrêter de penser est impossible, il s’agit en fait de fixer le mouvement de nos pensées puis en fixant notre attention dessus, elles finissent par s’espacer, s’atténuer. Par conséquent, même avec milles pensées à la minute, on ne peut pas ne pas y parvenir dès lors que nous observons la réalité telle qu’elle est et non telle que l’on voudrait qu’elle soit.